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quelques-uns des nombreux messages de sympathie écrits après le décès d'Yves Roussel

Dans cette page, témoignages de :

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C'est avec un immense chagrin que nous vous faisons part du décès d'Yves.
Il s'est éteint brutalement à son domicile le 13 novembre à midi suite à un malaise cardiaque.
Yves allait avoir 71 ans le 28 de ce mois.
Vous savez tous combien l'Adcs était importante pour lui. Elle fût l'œuvre de sa vie et lui permît de transmettre, au delà de son métier, la passion qu'il avait pour la science et le savoir. Elle lui apportait aussi et surtout l'affection d'amis sincères.
Ses obsèques se dérouleront au crématorium du cimetière de la Madeleine, à Amiens, le jeudi 19 novembre à 8h 45.
La famille ne souhaite ni fleurs ni plaques.
De la part de ses deux filles, Corinne et Valérie et de l'ensemble de la famille.


Yves Roussel était un homme attachant et féru de diffusion de la culture scientifique.
Je l'avais rencontré car il avait connu mon premier ouvrage, il m'avait donné rendez-vous comme il faisait souvent chez Blanchard rue de Médicis. Il m'invitait à parler à Amiens (je devais y aller le 26 novembre et nous en avions reparlé ensemble il y a quinze jours), c'était toujours un plaisir d'y aller. Une fois, nous avions pu déjeuner ensemble et il s'était confié à moi sur sa vie, ses passions.
Il avait eu le projet d'emmener des élèves de Picardie voir l'éclipse de Shanghai l'été dernier - il avait du abandonner, c'était difficile et compliqué à monter. Mais c'était un projet à son image, un projet un peu fou, chevaleresque.
Je suis attristé par sa disparition. Ses appels téléphoniques me manqueront, ainsi que savoir qu'il existe.


La disparition de Yves Roussel, que j'avais connu par l'intermédiaire de Hubert Curien voilà bien des années, me touche beaucoup. C'était un homme de qualité et d'une grande générosité. J'espère que son action à la tête de l'ADCS sera poursuivie avec succès car il s'agit d'un travail essentiel, même si injustement mal connu, pour l'avenir de la société française.


Comme chacun d'entre nous tous le sait, et comme certains l'ont déjà si bien écrit, Yves savait être aussi détonnant qu'attachant.
Porteur de projets, porteur d'avenir, porteur d'espoirs: la vie ne lui a pas épargné les difficultés qu'il a pourtant toujours surmontées avec fougue et coeur.
S'il lui est arrivé parfois d'avoir à "l'armett(r)e dins s'culotte", il a su souvent l'en sortir ou ressortir à bon escient et dans l'intérêt commun, avec peu d'égards pour le sien propre.
Les graines qu'il a semées donneront encore longtemps de belles fleurs, joliment épanouies, et ses actes et paroles restent gravés dans le marbre de nos mémoires et de nos coeurs: quelles fleurs et quelles plaques pourraient les approcher ? Ses amis ne peuvent que rejoindre sa famille dans le souhait qu'elle exprime.
Même si nous ne pourrons tous venir ce jeudi, nous serons tous là: et une telle communion n' pas besoin des procurations qu'il a su si bien et si souvent obtenir !
MERCI Yves. Bon voyage et ... à plus tard !
A dé ch'père.


Je tiens à informer du décès brutal, le 13 à midi de Yves Roussel, fondateur et président depuis plus de 30 ans de l'Association pour le développement de la culture scientique (ADCS), association nationale qui a encore l'appui de nombreux éminents scientifiques, et mérita notamment la présidence d'honneur du regretté Hubert Curien.
Nous avons depuis plusieurs années co-organisé de nombreuses conférences, avec l'ADCS, l'ESIEE et l'UPJV, mais Yves Roussel était l'élément moteur le plus souvent.
Professeur de mathématiques dans le secondaire, il fut, autant que je sache, président de l'association des professeurs de mathématiques de l'Académie. Auteur ou traducteur de divers ouvrages de vulgarisation ou de jeux mathématiques, il avait créé la revue "Le Petit Archimède" et animait encore le concours Edouard Lucas, doté par le Conseil général de la Somme pour encourager les collégiens vers la voie scientifique.
Les 50 000 heures de bénévolat qu'il revendiquait ne l'ont enrichi que du nombre de ses amis.
Il est de ceux qui font leur fierté de n'avoir même pas obtenu de reconnaissance académique.
Les institutions manquent parfois de discernement ; il n'en avait cure.
Admiration !
Yves Roussel allait avoir 71 ans le 28 de ce mois.
Ses obsèques se dérouleront au crématorium du cimetière de la Madeleine, à Amiens, le jeudi 19 novembre à 8h 45.


Je ne vous connais pas tous mais vous tous connaissiez Yves Roussel.
Comme tout le monde, je pense, vous avez été surpris et touchés d'apprendre son décès.
Il a consacré sa vie à enseigner et à vulgariser les sciences, sans rien attendre en retour.
C'était un homme à la fois déterminé et attendrissant, passionné par la mission qu'il s'était fixée.
Je souhaiterais que ses filles et ses petits enfants sachent que sa vie fut riche d'expériences, d'amis, de complicités et qu'il vivra à jamais dans nos mémoires.


En tant que membre de l'ADCS, je suis très attristé par la perte de notre président. L'ayant rencontré plusieurs fois, j'ai apprécié sa passion et son dévouement pour les sciences. Il s'est investi dans de très nombreux projets au cours de sa vie sans perdre sa motivation première qui était le savoir et sa transmission auprès des élèves.
Il ne se départissait pas non plus de son humour, même si les soucis personnels ne l'avaient guère épargné ces derniers temps.
Je regrette un prof qui m'a fait découvrir le monde scientifique à travers des sorties et des expos, notamment la visite du Sénat et la fête de la Science à Paris il y a quelques années.
Au revoir, Yves


Pour ma part Yves restera avant tout l'un des pères de "Surprenants triangles", l'un des plus extraordinaires livres de distractions mathématiques qu'il m'ait jamais été donné de lire. Je l'avais découvert alors jeune enseignant au CDI de mon collège, sur une étagère couverte de poussière: l'emballement fut tel que j'écrivis une lettre enflammée à mon père sur le sujet... Lequel me répondit par retour du courrier qu'il avait rencontré Marc Odier (le co auteur et créateur du Trioker) en personne et qu'il possédait un exemplaire dédicacé de son ouvrage ! Dès lors je n'ai eu de cesse que de retrouver la trace des deux complices, ce qui fut finalement fait en 2004... J'avais entretemps découvert avec admiration et enthousiasme plusieurs des publications d'Yves Roussel.
Yves me laissera un souvenir d'un homme de très grande valeur intellectuelle et passionné par la vulgarisation des mathématiques. Comme tous ceux de sa trempe, il cachait ses rares qualités derrière une grande simplicité d'abord et une sincère humilité.
Ce petit Archimède-là avait tout d'un grand.


J'ai été profondément touché par le décès d'Yves Roussel. Toujours plein de projets incroyables, toujours prêt à se confier mais aussi à faire pleine confiance aux autres et à les motiver.
Après des premiers contacts en 1979 avec Roger Cuculière à Bordeaux, j'étais allé à l'AG 1980 de l'ADCS qui avait lieu à Rouen : c'est là que j'ai rencontré pour la première fois Yves. Alors que je n'étais encore qu'un p'tit étudiant, Yves et Roger m'avaient
 fait une confiance absolue en me proposant de démarrer une rubrique régulière dans Le Petit Archimède.
J'avais alors peu de moyens financiers, il me répétait, insistait, toujours altruiste : "vas-y, gars, achète les livres de maths qu'il te faut, l'association te remboursera".
Beaucoup d'autres souvenirs avec Yves pendant ces presque 30 ans, de l'élaboration des articles, de l'ADCS, des AG, de la péniche, des conférences, etc...
Je l'avais régulièrement au téléphone. Il demandait toujours des nouvelles de mes filles qu'il avait vu naître et grandir, et aussi de ma mère qu'il ne connaissait pourtant pas, mais dont il avait été troublé au téléphone par sa voix si douce.
Ces dernières années, Yves était tourmenté. On avait déjeuné ensemble à Paris en 2008, avec André Warusfel et Michel Criton, et comme toujours il était porteur d'un projet ; il nous avait parlé avec enthousiasme de faire venir Martin Gardner en France. On avait aussi parlé d"Edouard Lucas, son autre modèle, et de bien d'autre choses. Mais à
 la fin du repas, une fois dans la rue, il avait éclaté en énormes sanglots sur mon épaule en me confiant ses soucis.
Au revoir Yves, cela a été un honneur de faire un bout de route avec toi.


Nous avons appris avec peine le décès à l'âge de 71 ans de notre collègue Yves Roussel, militant infatigable de l'animation mathématique, fondateur en 1970, de l'Association pour le Développement de la Culture Scientifique dont le rayonnement s'étendait bien au delà de l'Académie d'Amiens. Créateur en 1972 de la revue scientifique "Le Petit Archimède" à destination des jeunes, il était auteur fédérateur en 1980 d'un ouvrage de 314 pages sur p et en 2005 d'un recueil de jeux d'Aujourd'hui, d'Hier et d'Ailleurs : MATHS & JEUX.
Multipliant les initiatives, il a certainement encouragé et convaincu beaucoup de jeunes à prendre plaisir à jouer ou à chercher des problèmes, voire à s'engager dans une carrière mathématique et persuadé de nombreux collègues à travailler avec lui.


Je l’avais rencontré sur le Salon de la Culture et des Jeux Mathématiques, place Saint-Sulpice. C’est fou le nombre de gens intéressants que j’ai rencontré là-bas ! Il était venu discuter sur mon stand, je n’avais pas été rebuté par sa mise qui ne le présentait pas à son avantage, il n’avait pas été rebuté par le fait qu’on ne se connaissait pas. Ce qui m'a tout de suite plu chez lui, par-delà sa passion des maths, c’est qu’il avait mille projets, tous plus fous les uns que les autres, mais le pire c’est qu’il allait au bout de ceux-ci. Il m’a donc rapidement embarqué dans son projet de livre. Alors que tant d’autres m’ont demandé de montrer patte blanche encore et encore, lui m’a tout de suite fait confiance et m’a accepté dans sa bande comme j’étais, avec mes qualités et mes défauts. Et puis nous avons parlé d’Amiens, de Jules Verne, et le livre est sorti. Nous nous sommes recroisés tous les ans place Saint-Sulpice. Il commençait toujours par « Toi qui est jeune et beau ! ». Je me demandais toujours de quel projet, encore plus extraordinaire, il allait me faire part. Yves, moi je ne t’ai pas connu bien longtemps, mais c’est bien mon grand regret : pourquoi ne t’ai-je pas croisé plus tôt ?


J’ai rencontré Yves et adhéré à l’ADCS au milieu des années 1970. J’étais alors professeur de mathématiques dans un collège de Chauny (Aisne). J’ai suivi toutes les assemblées et les aventures de l’ADCS, en particulier l’épisode de la péniche. J’ai eu un contact avec Yves plus ou moins régulier quand je suis parti en Nouvelle Calédonie en septembre 1994, puis dans l’île de La Réunion où j’ai été, jusqu’en novembre 2010, professeur de mathématiques dans un collège de St-Denis. Je suis maintenant en retraite.
Yves était passé me voir à Montvicq (Allier) avec sa compagne, il y a quelques années. J’avais eu plaisir à le revoir. Il m’avait donné quelques documents. J’ai donc appris sa mort avec tristesse et m’en étais entretenu avec Francis Gutmacher.
Yves a développé ces dernières dizaines d’années une formidable énergie pour promouvoir la culture scientifique. Au moment du bicentenaire de la Révolution, il s’était en particulier intéressé à la création du système métrique. De mon côté, j'avais fait dans mon collège au Pré-St-Gervais (Seine-St-Denis) une exposition sur le système métrique que j’avais présenté au collège Henri IV à Paris lors de l’Assemblée Générale de l’APMEP. On a échangé quelques documents et fait quelques visites dont une, en banlieue parisienne, chez un dépositaire de poids, un site assez pittoresque.
Je garde d’Yves l’image d’un homme jovial, curieux, attentif aux propositions et toujours prêt à se lancer dans de grands projets. J’ai bien aimé le connaître.